« Suppression » du parrainage Le Rnd retire sa candidature et dénonce «une escroquerie»

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«Notre parti a découvert un certain nombre de réalités par rapport à la multiplicité des candidats à la candidature, mais aussi à la manière dont le Sénégal est menacé par la perversion de sa démocratie. Des attitudes, des comportements liés à la prise en charge des aspirations du Sénégal. Notre parti s’est rendu compte que nous sommes dans une opération d’escroquerie, de mensonge, de manipulation.

C’est en quelque sorte une vaste comédie politique avec des ventes de parrainage, des doublons. Le contrôle du parrainage va faire découvrir aux Sénégalais que le parrainage n’est que feu de paille, ne correspond pas à aucune volonté du Peuple.»

Bouna Alboury Ndiaye s’est entretenu avec la Rfm. Cette déclaration, faite juste avant le contrôle des parrainages par le Conseil constitutionnel, interpelle. En effet, ce n’est pas la première fois qu’une élection s’organise avec le parrainage.
Pourquoi attendre a quelques jours du contrôle de parrains pour jeter l’éponge ? Le Rnd est-il en mesure de satisfaire cette condition ? Faut-il le préciser, il est demandé à chaque candidat un peu plus de 58 mille signatures dont 2000 issues de 7 régions différentes.

«Le Rnd est un parti qui croit à la vérité, ne peut pas rentrer dans ce jeu. Nous devons aller vers la suppression du parrainage, qui est une perversion de la démocratie au Sénégal. Nous sommes dans des pourparlers devant mener à une grande coalition», a ajouté Bouna Alboury Ndiaye.

Il a annoncé des pourparlers pour former une coalition. En d’autres termes, ce parti, qui semble ne pas être en mesure de réunir 58 mille signatures, va, probablement, soutenir un candidat, qui passera l’étape du parrainage qu’il souhaite supprimer.

Le parrainage a toujours existé au Sénégal. Avant 2017, il ne concernait que les candidats indépendants. Mais avec la pléthore de listes aux élections législatives de 2017, il a été généralisé à tous les candidats. Ce qui a permis de n’avoir que 5 candidats à la Présidentielle de 2019.
Le Quotidien.

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